La prison est elle une réponse à l'insécurité
COMMENT EVITER L’ENTREE DANS LA DELINQUANCE ?
Aujourd’hui, il est un fait que la délinquance en générale mais tout particulièrement celle des jeunes des banlieues devient un véritable problème de société, sujet à divers débats sur les solutions à adopter pour en venir à bout. Dans nos villes cette violence juvénile nous désarçonne et nous assistons périodiquement à des flambées de violence qui déroute le commun des mortels. Notre société a majorité urbaine est malade de ses incivilités et de cette délinquance. Des zones urbaines qui cumulent les handicaps sociaux mais aussi urbains comme l’enclavement physique, les mauvaises dessertes en matière de transports en commun, le déficit d’équipement. Une société où se côtoient les extrêmes, actifs et chômeurs, nantis et nécessiteux, demeures bourgeoises et habitations à loyer modérés, tant de différences qui exaspèrent les uns et révoltent les plus pauvres. Les habitants des ces cités, que l’état à souvent déserté, ont baissé les bras et se sentent abandonnés. Un sentiment qui les exposent, plus que les autres, à la tentation de passer du côté de la délinquance, car les repères nécessaires à la distinction du bien et du mal, ou bien, entre les droits et les devoirs, ne sont plus assez présents. Il est a noter aussi, la relation entre la violence des jeunes et le degré plus ou moins grand d’urbanisation de leur mode de vie. Des sources d’affrontement possibles persistent entre les quartiers, les groupes humains, le centre et la périphérie des agglomérations, entre natifs et immigrés. Toutefois, un grand nombres de facteurs se combinent pour favoriser ou non l’apparition de problèmes de comportement chez les jeunes. Nous avons pris l’habitude de nous lamenter sur cette désorganisation sociale qui règne dans ces quartiers, sur l’absence de civisme de leurs habitants et à commencer par celle des jeunes. Ces jeunes que l’on imagine tous délinquants, voleurs, violeurs, dealers ou drogués et