La prison
I) Pourquoi ces jeux ?
Ces jeux violents, ne sont pas pratiqués par des adolescents atteints de « troubles psychiques », mais par tous adolescents. Il s’agit pour eux d’un besoin de :
-se lancer des défis,
-d’une nécessité de « tester » ses propres limites corporelles et psychiques
-se défouler de ses angoisses et ses craintes
- d’une recherche urgente de reconnaissance de la part du groupe
- d’un besoin vital d’être accepté et aimé par les autres, ils sont soit- disants obligés de participer s’ils veulent devenir « membres du groupe »). Mais aussi pour éprouver des sensations intenses qui leur donnent un sentiment d’existence. Ils se mettent néanmoins en danger, sans avoir réellement conscience, ni penser aux conséquences négatives de ces pratiques.
1) Les différents jeux, quelques exemples
Les « jeux » de non- oxygénation ou d’asphyxie
-Le « jeu du foulard » qui est le plus répandu : un participant dans le groupe ferme les yeux et s’étrangle avec un foulard, jusqu’à la perte totale de connaissance. Ils en apprécient les multiples sensations de picotement, de tournoiement, ou encore les hallucinations.
Ce type de « jeu » consiste à freiner l’irrigation sanguine du cerveau par la compression de la cage thoracique, pour ressentir des sensations intenses.
Dans la plupart des cas, il n’existe pas de rôle défini en tant que victime ou agresseur car la relation peut s’inverser l’étrangleur devient alors l’étranglé. Ce « jeu » est plus souvent pratiqué sous la contrainte ou la pression d’un groupe.
-Le jeu de l’aérosol qui lui consiste à inhaler bombes en tous genres dans le but de transformer sa voix et faire rire les copains, « la tomate » à se « faire tabasser »...De tout temps les ados ont des pratiques à risque (cuite, drogues, vitesse...) mais elles prennent aujourd’hui un caractère tout à fait alarmant puisqu’elles sont devenues mortelles.
Ces jeux dangereux sont de plus en plus pratiqués, par une jeunesse de