La problematique de la decentralisation financiere en rdc
Bien que la décentralisation soit une bonne chose en soi, sa mise pratique dépend du contexte de chaque milieu. Ce texte présente les forces et faiblesses de la décentralisation financière en RDC, il examine beaucoup plus le champ des recettes que celui des compétences ou dépenses. Il se veut une réflexion pouvant inscrire les provinces dans la réussite de la décentralisation, comme solution aux efforts de mobilisation des ressources par les pouvoirs publics locaux.
En guise d’’introduction, l’article 3 de la constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) consacre la décentralisation administrative dans notre pays. Cet article dispose, en effet, « Les provinces et Entités territoriales Décentralisées de la République Démocratique du Congo sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux. Ces Entités Territoriales Décentralisées sont : la ville, la commune, le secteur et la chefferie. Elles jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques. »
« Les finances du pouvoir central et celles des provinces sont distinctes », « La part des recettes à caractère national allouée aux provinces est établie à 40 %. Elle est retenue à la source .» A l’issue des élections, des institutions chargées de la gouvernance autonome des provinces, conformément à la constitution, ont été mises en place ; à savoir : l’Assemblée Provinciale et le Gouvernement provincial.
Pour assurer le maintien de la Bonne Gouvernance dans la gestion des finances et des biens publics, l’Assemblée Provinciale s’appuiera techniquement sur la cour des comptes et le gouvernement Provincial aussi bien sur l’inspection des Finances que sur la cour des comptes. En matière de bonne gestion des Finances publiques, l’action des institutions provinciales devra être axée sur la mobilisation des recettes c'est-à-dire les différentes sources de leurs moyens d’action et le