La propagande aux etats-unis pendant la seconde guerre mondiale
En période de guerre, de quelque nature qu’elle soit (civile, totale ou autre…), les gouvernements en guerre ont des objectifs fondamentaux envers leurs populations et leurs morales :
• Il convient d'exalter la fibre patriotique pour mobiliser dans l'enthousiasme toutes les forces vives de la Nation ;
• Ensuite, il faut entretenir l'ardeur de la Nation en présentant l'ennemi comme ignoble ;
• En même temps, on en profite alors pour demander une participation à l'effort de guerre ;
• Et puis, il faut entretenir le moral de la Nation. Tout va donc très bien.
L'objectif est double : soutenir et remonter le moral de la population et des combattants, saper celui de l'ennemi. Pour abattre l'adversaire, tous les moyens sont bons, y compris la calomnie, le mensonge.
1) Une guerre totale, un conflit mondial
Lorsqu'en 1939 la guerre éclate en Europe, les États-Unis où la population était majoritairement isolationniste, c'est-à dire qu’elle promouvait une intervention minimale dans les affaires du monde. Cette tendance, à l’époque est historiquement défendue par l’échiquier politique américain. Les États-Unis entendent donc conserver à tout prix leur neutralité et ne pas se laisser entraîner dans la guerre comme en 1917.
Néanmoins, en 1941, à la vue d’une Europe dominée par la puissance allemande nazie, les États-Unis décident d’apporter un soutien actif aux adversaires de l’axe. Ce soutien se traduit par une loi (« Prêt-Bail »), c'est une loi votée par le Congrès américain en mars 1941 à l'initiative du président américain Franklin D. Roosevelt afin d'aider matériellement le Royaume-Uni (et secondairement l'URSS). Elle permet aux américains non plus de vendre du matériel mais de le prêter. En Août 1941, Roosevelt et Churchill se rencontre à Terre-Neuve et élaborent la Charte de l'Atlantique qui prévoit la destruction de la dictature nazie.
Mais les États-Unis