La prostitution étudiante
Elise Bourdin, Une éducatrice spécialisée qui travaille avec les personnes prostituées de rue, se penche sur la question de l’escorting et cherche quel moyen de prévention serait le meilleur.
L’escorting est une activité qui reste discrète et qui est apparu récemment. Elle fonctionne grâce à internet. Les acteurs de l’escorting déposent leurs tarifs et propositions par ce moyen de communication. Ce procédé peut être occasionnel ou régulier, légal ou illégal. C’est une façon de se faire de l’argent rapidement. Elle touche tous types de personnes.
A l’heure actuelle les sondages restent peu fiables, mais les chiffres avancés disent que 40 000 étudiants y auraient recours.
Selon Elise Bourdin il faudrait tout d’abord différencier la prostitution de l’escorting pour trouver une prévention appropriée. Le but est tout d’abord de protéger les personnes. Il ne faut pas juger ces femmes comme des « escortes » mais « les reconnaître à leur juste valeur ». Collaborer avec ces femmes serait également une solution intéressante pour partir de sources fiables et mieux connaître leurs procédés. Après réflexion, la prévention d’Elise Bourdin se penche vers la cyber-prévention.
Idées éducatives * L’escorting peut comprendre ou non une prestation sexuelle. Or, je pensais que les escortes girls n’avaient comme rôle que d’accompagner une personne lors d’une soirée. J’associais « prestation sexuelle » à « prostitution ».
* Les femmes qui pratiquent l’escorting veulent se différencier des femmes prostituées. C’est pourquoi elles choisissent de travailler via internet et non dans la rue. Ce détail leur permet de ne pas s’identifier comme prostituée. Internet est vu comme une barrière ; par ce biais elles ne côtoient pas d’autres femmes qui pratiquent le même « travail » qu’elles et ne s’expose pas dans la rue. C’est pourquoi il est important de ne pas corréler « escortes » et « prostituées » pour qu’il n’y ait pas de « conflits idéologiques » entre les femmes