La protection des sources journalistiques
Au mois d'octobre 2010, trois journaux — Le Monde, Le Point et Mediapart — ont fait état d'un cambriolage : les ordinateurs portables des journalistes chargés de l'affaire Woerth-Bettencourt, Hervé Gattegno (Le Point) et Gérard Davet (Le Monde), ont été dérobés au siège du journal du premier et au domicile du second. Mediapart pour sa part indique la disparition des cédéroms contenant les écoutes illégales de Liliane Bettencourt. Le Monde ayant porté plainte, une enquête a été ouverte.
.Au-delà des péripéties judiciaires de cet affaire, j’estime qu’a cette époque il régnait un climat délétère et malsain de fin de règne Sarkozien : soupçons de cabinet noire, écoutes abusives et aléatoires, coups bas policières…
Il se dégageait un sentiment de malaise et de suspicion telle : que le président Nicolas Sarkozy était souvent accusait dans la presse, d'instrumentaliser la police pour "superviser l'espionnage des journalistes", jugés trop curieux, voire de missionner des "officines" pour visiter leur domicile et leur bureau. Ces pratiques devenue monnaie courante digne des régimes totalitaires et répressifs, mettent en danger la garantie d’éthique et la protection des sources journalistiques.
Interrogé sur ces faits, Nicolas Sarkozy répondait à Bruxelles, le 29 octobre 2010 : «Je ne vois pas en quoi cela me concerne ». Or il s’agit bien de menaces contre la démocratie que, constitutionnellement, le président de la République a pourtant mission de défendre
Malgré la loi récente du 4 janvier 2010, «le secret des sources des journalistes n'existe pas». Car, à peine le législateur a-t-il posé un principe - le secret des sources - qu'il prévoit une restriction. «Un impératif prépondérant d'intérêt public» peut ainsi, selon la loi, justifier qu'il soit porté atteinte au principe du secret. C’est le règne de l’arbitraire et de