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Dissertation : « La protection du conjoint de commerçant. »

« Un mariage à trois : le commerçant, son conjoint, et le fonds de commerce » : voilà comment Suzel Castagné intitule son article paru dans La semaine Juridique le 17 Novembre 2006, ce titre est révélateur du fait que Le commerçant personne physique, a en quelque sorte une « double vie » : une activité commerciale et une vie privée. Normalement, vie privée et vie commerciale sont distinctes et ne devraient pas influer l’une sur l’autre .Pourtant il existe des interférences entre statut matrimonial et profession commerciale.
On parle de « conjoint » lorsque qu’une personne est mariée à une autre, ce qui nous amène à exclure de notre réflexion les couples pacsés ou les concubins. On se concentrera uniquement sur le conjoint de commerçant, le commerçant répondant à la définition de l’article L 121-1 du code de commerce « sont commerçant ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur professions habituelle ».
La conciliation entre la vie personnelle et la vie professionnelle du commerçant semble intéressante. Le conjoint qu’il participe ou non à l’activité commerciale de son époux semble bénéficier d’une certaine protection.
Il apparait que le conjoint de commerçant participant à l’activité commerciale bénéficie d’une protection importante qui varie selon le choix de son statut (I) le conjoint de commerçant peut bénéficier d’une protection patrimoniale importante. (II)

I) Le choix d’un statut légal assurant une protection sociale.

Chacun des conjoints si il remplit les conditions a la possibilité d’être commerçant, avec tous les droits et obligations qui en résulte. Ce sera le cas s’il exerce une activité commerciale séparée de celle de son époux. Mais une situation différente et qui se rencontre fréquemment est celle dans laquelle le conjoint décide de participer à l’activité professionnelle de