La protection internationale des droits de l'homme
En 1933, à la Société des Nations, le criminel nazi Goebbles disait que « charbonnier est maître chez soi ». Ce qui signifiait que l'Allemagne pouvait administrer ses populations juives, tziganes, communistes, et apatrides comme bon lui semblaient. L'essor du droit international humanitaire est une réaction à la catastrophe humaine issu de la Seconde guerre Mondiale. Après 1945, on constate que cette guerre ce distingue par l'importance des pertes civiles ; environ 54%. Le droit international est par définition objectiviste, un droit fait par les États et pour les États. Mais l'essor des considérations humanitaire dans l'opinion public international a fait naître un droit qui transcende la souveraineté des États. En effet, on s'est rendu compte après 1945 que l'Allemagne en ne respectant pas les droits de l'Homme était plus enclin à l’agression ce qui laisse présumé une menace pour la paix de la part de celui qui ne les respecte pas, où du moins un trouble pour la paix.
Les droits de l'Homme ne constitue pas un bloc monolithique. Il constituerait plutôt en substance, en un ensemble d'attribut que l'on considère inhérent à la condition d'individu. Il faut dès lors le distinguer du sujet de droit, puisque les droits de l'Homme ont vocation à s'adresser à toutes personnes humaines sans distinction de nationalité. Ce qui amène une distinction fondamentale avec le droit international classique puisqu'il peut être opposé à un État dans ses rapports avec ses individus.
A l'inverse on admet une dérogation à certains principes fondamentaux au nom des droits de l'Homme. On citera notamment le principe de non-ingérence. Bernard Kouchner et le juriste M. Bettati qui ont développé la notion d'ingérence humanitaire. Toutefois, il faut relativiser ce principe, puisqu'il se base avant tout sur le postulat que l'État s'est engagé à respecter les droits de l'Homme.
C'est pourquoi par prévention, le droit