La protection sociale
Doit-on remettre en cause la protection sociale en France ?
Les systèmes les plus développés de protection sociale sont surtout le fait des pays européens. Leurs ressources sont constituées principalement par les impôts et les cotisations sociales. Depuis les années 80 ce système connaît de gros problèmes de financement.
Le système de protection sociale français est fondé sur le principe de la solidarité nationale et couvre l'ensemble de la population résidant sur le territoire contre les conséquences financières des risques de la vie. Jusqu’en 1975 ce système est très efficace et prospère mais en 20 ans la part de la protection sociale est passée de 17,6% à plus de 30,5% du PIB en 1998. Le système est victime de son propre succès.
Quels sont les limites de ce système aux abords exemplaires ?
Nous allons voir dans un premier temps ce qui a fait l’efficacité et la réussite du système. Puis nous analyserons ses limites et faiblesses.
Tout d’abord le système de protection sociale en France est basé sur trois logiques.
La première est une logique d'assurance sociale, dont l'objectif est de prémunir contre un risque de perte de revenu (chômage, maladie, vieillesse, accident du travail). Elle fonctionne par le biais de prestations sociales financées par des cotisations sur les salaires et donc réservées à ceux qui cotisent.
Puis Une logique d'assistance, qui a pour objectif d'instaurer une solidarité entre les individus pour lutter contre les formes de pauvreté. Elle consiste à assurer un revenu minimum, qui ne couvre pas forcément un risque spécifique. Il est versé sous condition de ressources, mais non de cotisations préalables (RMI, allocation adulte handicapé,….)
Une logique de protection universelle, qui a pour but de couvrir certaines catégories de dépenses pour tous les individus. Les prestations sont donc accordées sans conditions de cotisations ni de ressources, mais sont les mêmes pour tous (exemple : prestations