La prédominance culturelle américaine.
Problématique : Batman, héros américain ou planétaire ?
Documents retenus :
Document 1 : Samedi 12 août BATMAN : FR3, 20 h 45
L’homme chauve-souris fait un retour en force. Il est sur FR3 tous les samedis soirs depuis le 8 juillet, dans une série qui allie fantaisie et humour.
UN demi-siècle déjà que Batman, l’homme chauve-souris, est parmi nous. Il est né en mai 1939, dans le numéro 27 de Detective Comics. Immédiatement populaire, il s’est vu flanqué, à partir du numéro 38, l’année suivante, d’un petit camarade, Robin, le «Boy Wonder».
Cette série - qui repasse aujourd’hui à la télévision – est un délicieux mélange de fantaisie et d’humour, le tout dans un décor d’un extrême mauvais goût (on dit : kitsch dans ce cas là). L’action est ponctuée, pour mieux en montrer le côté infantile, de flashes de BD ; les personnages, joliment interprétés par Adam West (Batman) et Burt Ward (Robin), ont la carrure et le costume qu’il faut, mais restent sommaires quant à la psychologie.
Bref, cet enchantement visuel eut un tel succès que l’Amérique se mit à la batmanomanie et que le marketing y trouva son compte.
Document 2 : La «Magic box» de Quick distribuée en France du 5 décembre au 8 janvier
2002
Document 3 : Affiches, badges et T-shirts …
À l’occasion de la rentrée cinématographique, les multinationales américaines du cinéma vont encore accroître leur emprise sur le marché français grâce à des moyens d’une ampleur hollywoodienne.
La direction de Warner France se refuse à révéler le budget consacré au lancement de Batman mais les milieux professionnels l’estiment en général à une dizaine de millions de francs. «Tout le monde se trompe, dit Steve Rubin, mais il faut prendre en compte que, d’une part nous ne lançons pas seulement un film (mais aussi un disque, des vêtements, des jouets … et sans doute Batman II, III …) et que, d’autre part, nous avions un gros travail pour donner au film la