La prévention aux jeux vidéos ou cyber dépendance
Le psychiatre Dr Goldberg a constaté en 1995 la même problématique avec les usagers d’internet et les joueurs d’argent.
On englobe dans la cyber dépendance les jeux vidéos mais aussi les jeux de hasard et d’argent tels que le poker et même la pornographie.
L’addiction aux jeux est elle réelle ?
Des jeux vidéos découle aujourd’hui une réelle souffrance de la part des utilisateurs et la réalité clinique est que les demandes de soins sont de plus en plus importantes.
En France, une minorité d’adeptes du jeu vidéo rencontre des problèmes sur les 3,8 millions mais ces chiffres sont mal évalués et il n’y a pas encore de consensus dans le milieu médical. C’est pour cela que plus de critères doivent être recueillis comme : - Le temps passé devant son ordinateur - Les symptômes de dérèglements physiques et psychiques (irritabilité, tristesse…)
Le comité européen a rejeté la notification « d’addiction » aux jeux vidéos car on ne retrouve pas les mêmes symptômes que pour les toxicomanes. Aussi, on préfère parler de relation addictive.
Avant 25 ans, l’adolescent n’a pas le contrôle de son impulsivité, il n’a pas le contrôle de sa personne, donc, pas de limite d’utilisation du jeu vidéo.
Les jeux dont la jouabilité est infinie entraînent une dépendance liée à la performance sans fin. Dans les jeux en réseau, il faut jouer tous les jours pour rester dans le classement (Celui qui ralentit le groupe est éliminé ) mais tout le monde part d’un même pied d’égalité. N’importe qui peut devenir le « champion du monde ». En fait, les jeunes ne prennent pas assez de risques dans le monde réel et trouve une gratification dans le virtuel. Il en résulte un renforcement narcissique. Au retour au monde réel, l’adolescent ne retrouve pas à coups sûrs de satisfactions (échec scolaire, pas de récompenses ou de reconnaissance de l’adulte). Dans le jeu, les objectifs à atteindre sont réalisables et les récompenses immédiates,