La psg
Lors de l’assemblée générale de la confédération A Tia I Mua du 03 octobre 2009, deux grands thèmes ont été présentés : le logement social des salariés, et la protection sociale généralisée (PSG). Nous ciblerons toute notre attention sur ce deuxième thème. En fait, la PSG concerne la couverture de l’ensemble des risques majeurs de l’existence. Cinq branches en ressortent: la maladie, les accidents du travail, la vieillesse, la famille, le handicap. C’est la caisse de prévoyance sociale (CPS) qui est chargée de gérer notre protection sociale. Mais aujourd’hui, pour l’année 2009, son budget général est de 101 milliards de francs de prévisions de recettes annuelles pour 104 milliards de francs en dépenses, soit un solde négatif de près de 3 milliards. Il est clair que les dépenses augmentent plus vite que les ressources et cela va s’accentuer dans les années à venir. Il faudra donc trouver les moyens pour renflouer ce trou. Mais comment combler le déséquilibre budgétaire de la PSG ?
Pour bien cerner le sujet, il faut voir avant tout la mise en place et le rôle de la PSG sur le territoire. D’autre part, les grandes causes du déficit budgétaire de la PSG engendrent une multitude de mesures qui ne demandent qu’à être effectives.
En effet, la PSG est un système de cotisations sociales mis en place en Polynésie française en 1995. Aujourd’hui, elle joue un rôle prédominant dans nos vies et surtout pour notre avenir. La protection sociale généralisée (PSG) a été mise en place le 1er janvier 1995. Elle a eu pour principal objectif d’établir le principe de la couverture maladie obligatoire. En effet, « doit être obligatoirement couverte pour le risque maladie, toute personne séjournant légalement sur le territoire depuis plus de six mois ». La PSG comprend les assurances sociales, les accidents du travail et maladies professionnelles, les prestations familiales et l’aide sociale. Ce dispositif est assuré par trois régimes