La publicité
Comme le montrent H.Joannis et V.de Barnier dans De la stratégie marketing à la création publicitaire (document 1), la publicité revêt des formes variées.
Elle est présente de manière massive sur tous les grands médias, ce qui, d’ailleurs, n’est pas nouveau puisqu’en 1927 déjà, R.Desnos, dans la liberté ou l’amour, évoquait le « bébé Cadum » (document 3) qui s’affichait sur les murs urbains.
C.Hahn dans « valeurs mutualistes » (document 2) explique qu’une publicité, même osée, peut occuper douze mille panneaux et qu’ainsi, l’apparence tend à exercer une influence dictatoriale. Il s’agit, aujourd’hui, comme le dit P. Fresnault Desruelles de tout afficher ou presque. Pour cela, l’argent dépensé par les publicitaires est considérable : il se compte en milliards d’euros (document 1).
Omniprésente, la publicité joue un rôle très ambivalent.
D’un coté, elle a contribué à ouvrir le monde et, permis, comme l’affirme, P.Fresnault Desruelles d’en finir avec la retenue des années 60. En cela, le bébé Cadum et son air sain, annonçait des temps nouveaux selon Desnos, son sourire, en effet éclaire la grisaille des murs.
Toutefois la publicité marchandise tout, à commencer par la femme et son corps, voire ses douleurs. C’est ce que dénonce le document 2 en montrant combien la publicité peut utiliser à des fins mercantiles des images dégradantes. Le quatrième document donne lui aussi l’exemple de marques exploitant la souffrance.
Dans l’ensemble, explique C.Hahn, la publicité reste machiste et utilise les clichés les plus archaïques ou les plus dangereux.
Elle est aussi l’objet de