La questin de l'homme dans les genres de l'argmentation du XVème siècle à nos jours
OBJET D’ETUDE : LA QUESTION DE L’HOMME DANS LES GENRES DE L’ARGUMENTATION DU XVIEME SIECLE A NOS JOURS
Réponses aux questions sur les textes du groupement n°1
Texte 1 : Michel de Montaigne, auteur humaniste du XVIème siècle, déplore dans ses Essais (1580) que l’enseignement traditionnel soit essentiellement basé sur la répétition des mêmes choses. Il le compare à une forme de gavage : « comme qui verserait dans un entonnoir » (l.1). Il déplore par ailleurs que l’enseignement soit identique pour tous les élèves ; il souhaiterait que l’enseignement soit adapté à la personnalité de chaque élève (paragraphe 3). Enfin, il considère que ce qui est important c’est de retenir le sens, « la substance », l’élève n’est pas un perroquet, il faut s’assurer qu’il a bien compris, et, pour ce faire il faut juger « du profit qu’il aura fait, non par le témoignage sa mémoire, mais de sa vie. » L’enseignement doit donc permettre à l’élève de s’adapter de façon autonome au monde réel. Montaigne a des propos très durs à l’encontre de l’enseignement traditionnel, il emploie les mots d’« indigestion », et parle de « regorger la viande comme on l’a avalée ». Pour lui, « l’estomac n’as pas fait son opération, s’il n’a fait changer la façon et la forme à ce qu’on lui avait donné à cuire. » (l.24-25) Autrement dit, l’élève ne doit pas recracher tel quel le savoir de ses maîtres : il doit l’avoir fait sien, l’avoir assimilé, afin de s’en servir dans toutes les nouvelles circonstances de la vie.
Texte 2 : Dans ses Satires (1668), Nicolas Boileau, auteur du XVIIème siècle, le siècle du classicisme, conçoit la sagesse comme « une égalité d’âme, que rien ne peut troubler ». Il met en garde contre la « flamme » des passions. Lenteur et précaution caractérise la sagesse humaine. La qualité principale en est sans doute la constance, ce que l’on peut déduire d’un raisonnement a contrario dans lequel Boileau évoque