La question de l'identité nationale en france et la laicité
D’abord, il faut dire que l’identité française est l’objet de beaucoup de débats politiques et récemment réintroduit avec l’opinion du président Nicolas Sarkozy2 qui, selon Baubérot, a traité la question « uniquement sur l’angle de l’islam »1 qui est contraire à l’esprit de la loi de 19053 et l’égalité des religions. Tout au long les siècles le rapport entre l’État et la religion était au cœur de cette identité nationale et le chemin vers leur séparation a commencé avec l’édit de Nantes4 en 1598. Pendant les siècles qui ont suivi le « conflit des deux France » est apparu avec d’une part la France dominée par l’Eglise catholique et d’autre part la France de la Révolution de 1798 et la devise « Liberté, Égalité, Fraternité ». Le XIXe siècle a prouvé que la France est une nation en crise avec son identité, mais aussi une nation qui ne peut pas oublier ses racines catholiques – quelque chose évident dans l’affaire Dreyfus qui a démontré l’influence de l’Eglise catholique en France. La période d’instabilité en ce qui concerne le « dilemme monarchie/République »1 fini avec la loi de 1905, mais selon Baubérot cette loi est aussi comme une « loi de combat » entre le côté catholique et le côté anticlérical.
Ensuite Baubérot suggère qu’il y ait deux représentations de la France grâce à deux systèmes d’école – publique et privée. Il constate que la population veut la laïcité aux écoles avec 10 millions de signatures contre la loi Debré5. En revanche, c’est les mêmes écoles laïques qui suivent le calendrier religieux pour les vacances. Ce thème de deux Frances n’est pas limité aux écoles. Nous avons l’évidence historique de « la France révolutionnaire contre la