la question de l'homme en poesie
Sujet : Quelle vision de l’homme ces textes proposent-ils ?
Trois auteurs du corpus envisagent des rapports de force entre puissants et faibles, d’où les métaphores arboricoles et végétales. C’est penser l’homme dans ses rapports sociaux. La Fontaine donne l’avantage au faible qui est souple, humble, adaptable et résiste au vent de l’adversité, tandis que le fort est rigide et orgueilleux et il succombe. Anouilh dénonce la servilité du faible et préfère la dignité du fort qui ne renonce pas à ses principes jusqu’à en mourir. Dans les deux cas, on voit une sorte de revanche sociale du faible : « On sentait dans sa voix sa haine satisfaite ». Queneau montre l’inutilité de se mesurer l’un à l’autre car le destin final de l’homme n’est ni la gloire ni la réussite : le peuplier « servira de cercueil à quelque déshérité ». Pascal se place à un niveau supérieur et montre que le genre humain domine les forces aveugles et inconscientes de la nature par sa capacité à penser. Pour tous les auteurs il est question de savoir ce qui fait la grandeur de l’homme. Est-ce sa constitution physique ? Sa position sociale ? Sa force morale ? La puissance de sa pensée ? Mais dans tous les cas, l’homme devra s’accommoder de son destin de mortel et de sa lutte inutile contre la Nature, au sens large, car le combat physique est perdu d’avance.
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Sujet : Quelle vision de l’homme ces textes proposent-ils ?
Trois auteurs du corpus envisagent des rapports de force entre puissants et faibles, d’où les métaphores arboricoles et végétales. C’est penser l’homme dans ses rapports sociaux. La Fontaine donne