La question nucléaire en iran
Depuis les années 50, l’Iran se fait le revendicateur d’une légitimité nucléaire civile, laissant augurer des risques officieux sous jacents (A) et s’inscrivant dans une réception non belliqueuse de l’arsenal normatif International.
A : L’Iran et le nucléaire : la revendication d’une légitimité civile, les risques officieux sous jacents
« Le pétrole est un matériau noble, de bien trop de valeur pour qu’on le brûle ».
Cette affirmation, aux tendances protectrices, énoncée en 1974, nous l’a devons au Shah d’Iran Mohammed Reza Pahlavi. Et derrière cette source énergétique alors qualifiée « d’or noir », s’est érigée toute l’officialité de la plaidoirie Iranienne, instrument de la mission de représentation de l’Iran, avocat de la propre production d’uranium.
Cette plaidoirie peut être présentée en un triptyque aux apparences légitimes et certes convaincantes…
En effet, en Iran, l’énergie nucléaire est présentée comme nécessaire pour une nation s’industrialisant rapidement et une population à forte croissance démographique. A l’affirmation précédemment énoncée du Shah d’Iran, les arguments quand à la nécessité d’une production de ressources énergétiques se font pertinents. La combustion de ressources fossiles en grandes quantités atteindrait dramatiquement les ressources de l’Iran. Dès lors, ce dernier souhaite diversifier ses ressources énergétiques, les réserves fossiles devant se tarir un jour. C’est ainsi que le gouvernement Iranien fait du développement et de la production d’énergie nucléaire le moyen de produire de l’électricité en quantité suffisante pour pouvoir satisfaire aux besoins d’une population toujours plus grandissante. Néanmoins, il est important de préciser que l’histoire du nucléaire Iranien est antérieure à l’avènement de l’actuel gouvernement Islamique. Le programme nucléaire Iranien a été lancé par