La quête du moi en peinture
Individu s’oppose à collectif
C’est une unité, il a une existence propre.
Dans la peinture, l’émergence de l’individu se fait dans l’autoportrait
Au début dans le monde Grec, l’artiste peintre ne signait pas ses œuvres. Au Moyen Age non plus, reste lié au religieux.
Au 16eme siècle, on passe du sacré au profane : peintures ne représentent plus la mythologie, sacrée ou religieuse. Signature des peintres se fait petit à petit, ils se peignent discrètement dans un endroit du tableau, puis signent discrètement.
« Les époux Arnofini », Van Eyck.
Vers le 17e, l’apparition des « vanités » : tableaux faits pour rappeler à l’homme sa condition matérielle et ses défauts. Apparition crânes, sabliers dans les tableaux. Certains peintres ont glissé leur propre image dans ces vanités. Autre façon de s’inscrire dans leurs tableaux : se représenter dans une scène historique.
L’adoration des mages, Boticelli. Le peintre se peint lui-même en tant que personnage figurant du tableau, sur le côté, qui se tourne vers nous et qui nous regarde.
Puis évolution, le peintre devient le sujet de son tableau.
Autre forme d’affirmation : les peintres ont essayé de représenter non seulement leur personnalité mais aussi leurs écoles, leurs aspirations politiques.
On arrive donc petit à petit à l’affirmation du « moi » et l’autoportrait s’impose.
Miroir : permet un regard sur soi plus « juste ». Image de soi n’était pas « donnée ». Se regarder plus donc parler plus de soi.
Autoportrait : besoin de se définir.
Peintures non figuratives, abstrait : expression du moi dans ces œuvres. Représentations de son intérieur, de son affect.
L’individu s’affirme et l’individu s’affirme aussi dans l’autoportrait.
L’école d’Athènes : les grands philosophes grecs incarnés sous les traits des grands hommes du 16e dans la bibliothèque du pape. Donc ça signifie que le pape s’appuie sur les philosophes grecs et que la foi s’appuie sur la philosophie : pas