La république de platon

1037 mots 5 pages
I – L'homme-cité ou la cité-homme ?
1) La justice dans la cité.
Le référent auquel il s'agit de comparer l'homme : la cité. Sur quoi fonder cette comparaison ? « La justice existe aussi d'une certaine manière pour la cité entière ». Les mêmes lettres se trouvent aussi écrites ailleurs. Quelle est cette justice dont il est question dans la cité ? Platon ne le précise pas dans ce texte. Mais il est permis de le supposer. Être juste : rendre à chacun ce qui lui appartient (Cf livre 1). La justice est une vertu certes, mais elle a ceci de spécifique qu'il s'agit d'une vertu sociale. (Cf. cours 2). La justice est une vertu de l'individu qui prend pour objet non pas cet individu lui-même, mais Autrui. Le courage, la sagesse, sont des vertus dont l'action forme celui qui en est le porteur. Le courage ne concerne que le courageux. La sagesse ne concerne que le sage. La justice ne concerne pas seulement le juste, elle concerne aussi celui avec qui le juste est en rapport. Être juste, c'est être juste envers quelqu'un. La justice est une vertu sociale, et dans la mesure où elle équilibre les relations entre les hommes, c'est une vertu politique. C'est pour cette raison que la justice qui existe dans l'individu existe aussi nécessairement dans la cité, qui est une totalité de relations socio-politiques.
Ici, c'est la même justice que celle qui se trouve dans l'individu qui est étudiée, mais d'un autre point de vue : non depuis le pdv partiel (partial ?)de l'individu, mais depuis le pdv total de la cité, du point de vue de la totalité des relations inter-individuelles qui constituent la cité. Chercher la justice dans la cité, c'est chercher les relation que rend possible la totalité de la cité et que l'on peut appeler juste.
Si la justice consiste dans une certaine forme du rapport à Autrui, la cité déploie en plus grand cette forme de vertu. En effet, la cité consistant essentiellement en une multiplicité de rapports interindividuels, la question se pose de la manière

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