La répartition de la croissance
La situation de la France en matière d’inégalités salariales.
Les raisons économiques pouvant expliquer (en théorie) des écarts de salaires.
L’explication du lien théorique existant entre la productivité marginale du travail et le niveau de salaire nominal.
Sur le territoire européen, la France se place en 4e position. Quelle position ? Celle du pays ayant l’écart le plus ample entre le revenu moyen d’un cadre et d’un salarié non qualifié. En effet un cadre français touche en moyenne un salaire qui équivaut à 2,45 fois le revenu nominal d’un salarié sans qualification, précédent l’Italie qui est à 3,87, le Portugal avec 3,78 et la Roumanie qui monte jusqu’à 2,63. Un bon classement, mais hélas pas fondé sur le meilleur des critères. Les cadres exercent des professions plus intellectuelles, plus réfléchies que les salariés sans qualifications ne sauraient remplir. Ces agents économiques sont les meneurs de l’investissement, du commerce national et international. En 2007, Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, se voit attribuer la « palme du plus gros salaire » avec 4 millions d’euros. Cette rémunération prend tout son sens lorsqu’on observer les chiffres réalisée alors par la compagnie. UN travail sans qualification que n’importe qui peut exercer et avec des enjeux bien moins prononcés sera évidemment moins bien rémunéré qu’une profession intellectuelle que seuls les individus ayant reçu ne éducation poussée peuvent exercer. En outre, on peut supposer qu’en temps de crise, l’Etat encourage les inégalités salariales en baissant les salaires de non-qualifiés. Ce système pousserait les entreprises à l’embauche en période de chômage. A l’inverse si le pays est en pleine croissance et que les entreprises réalisent de bons bénéfices, le salaire des cadres sera proportionnel à leurs chiffres d’affaire. Pourtant, il arrive qui les cadres touchent plus que ce qu’ils devraient