Agathe et Astrid travaillaient toutes deux dans la clinique Voltaire située à Perpignan.
L’une était infirmière tandis que l’autre était chef de clinique.
Depuis près d’un an , la réputation de l’hôpital avait été reconnue comme le plus grand et le plus compétant de la région. Chaque employé était travailleur , plein de bonne volonté et surtout qualifié.
Tous les jours entraient des tas de patients pour de nombreuses raisons différentes.

Un matin de juillet , Astrid se réveilla de mauvaise humeur car son réveil n’avait pas sonné. De plus , elle avait oublié qu’elle n’avait plus d ‘essence dans sa voiture. Elle devait donc faire un plein avant de se rendre sur son lieu de travail.
La jeune fille arriva à destination à 10h30 alors qu’elle commençait deux heures plus tôt. Agathe la vit dans les couloirs et lui fit une réflexion car chaque matin les employés devaient se pointer pour prouver leur présence , ce qu’Astrid n’avait pas fait ce matin là. Une fois de plus , elle fut contrariée.
Puis , l’infirmière se rendit dans la chambre d’un patient qu’elle devait mettre sous perfusion.
Le malade se nommait François Dubois , il avait 50 ans et venait d’être victime d’un accident routier. Elle devait donc lui injecter le dosage de morphine adapté.

Cette nuit là , le médecin de garde fut les contrôles habituels dans toutes les chambres et remarqua le patient Dubois inerte. Il alerta de suite les employés pour tenter la réanimation mais ce fut trop tard. A 1h20 , François Dubois décéda.
Tout l’hôpital fut mis au courant dans les heures qui suivent. Personne ne savait la cause du décès. On supposa que Monsieur Dubois n’a pas pu résister aux souffrances et aux douleurs du choc.
C’était une vie parmi d’autres… Dans la clinique , on voyait défiler toute sorte d’hospitalisation toutes les unes plus graves que les autres. Alors le décès des patients était devenue une habitude dans le métier. Ce dont tout le monde redoutait était l’annonce à la famille. C’est