la radaction en kinesitherapie
Ce travail rédactionnel se heurte à de multiples difficultés : manque d’habitude, méconnaissance de règles élémentaires, confusion avec le mode littéraire (chéri des franco-phones). Le problème de la forme a trop été sous-estimé au profit du fond. L’intention en est louable, mais les conséquences démission-naires se répercutent sur la compré-hension du fond. Victor Hugo disait : « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface ». Nous propo-sons donc de donner quelques règles, reflétant les recommanda-tions en la matière [1-4].
Le cadre des mémoires de fin d’études en kinésithérapie étant, souvent, celui de cas cliniques, nous nous référons ici plutôt à ce type de sujet.
Les règles générales
– La simplicité est la qualité des auteurs les plus remarquables. Il ne faut pas croire que faire compliqué fait plus sérieux. Rédigez selon le mode KISS (Keep It Short and
Simple).
– La clarté est le corollaire de ce qui précède. Son absence entraîne la non-lecture ou le désintérêt. Il faut donc éviter les formulations littéraires, alambiquée, périphrases et tout emploi de mots « creux ».
Les phrases de plus de 15 mots sont à éviter [1].
– La rigueur est une nécessité sans laquelle toutes les interprétations et critiques sont possibles. Il faut s’im-poser une démarche de composi-tion sans faille, qui se situe à l’opposé des différents styles litté-raires : « le meilleur style est l’absence de style » (Maisonneuve) [1].
– La concision est la synthèse de tout ce qui précède. Dire tout avec un minimum de mots est une qualité indispensable. Voici un exemple, pourtant littéraire, que le
futur