La radio en france
La radio en France
La BBC, la Deutsche Welle et Voice of America ont dénoncé le brouillage de leurs émissions par les autorités iraniennes, dans un communiqué commun après la révolte qui a eu lieu en Iran. Les groupes de médias britannique, allemand et américain ont observé des interruptions de leurs services de radio diffusés via le satellite Hotbird ver l'Iran depuis la date anniversaire de la révolution islamique. La BBC, le World service en anglais, la chaîne Voice of America en farsi et radio Farda, ainsi que la radio Deutsche Welle, ont été affectées. Ainsi, les autorités iraniennes ont jugé trop dangereux de laisser parler ce média, au même titre que les autres, voire encore plus que les autres car il est plus facile d’écouter une radio que de regarder une télé ou se procurer un journal non censuré.
Si ce cas extrême du pouvoir autoritaire parait impossible à transposer en France, il faut cependant être réaliste et voir les similitudes, pas si rares que l’on pourrait le penser, avec la situation de la radio en France. Le système y est beaucoup plus pervers car le contrôle ne s’effectue pas directement : c’est toute la relation entre la sphère médiatique et la sphère politique qui est à prendre en compte pour comprendre comment cet outil particulier d’information, dernier lien avec la liberté pour un peuple occupé pendant la Seconde Guerre mondiale, commence à devenir un outil de diffusion du scandale, de la polémique, et de promotion du consommateur.
L’Etat avait en effet bien compris l’importance de cet outil, et l’a monopolisée très tôt. Puis le secteur s’est peu à peu ouvert à la privatisation et s’est largement développé pour intégrer le quotidien des français et concurrencer la presse écrite. Mais la radio est restée partiellement, comme les autres médias, sous la coupe d’un contrôle politique, et ce phénomène ne prévaut pas que dans les pays contrôlé par un pouvoir autoritaire. Dans le cas qui nous intéresse, ce contrôle prend la