La recherche sur les cellules souches embryonnaires
3601 mots
15 pages
Avec les avancées technologiques et scientifiques des dernières années, il est maintenant possible de créer des embryons en dehors du corps de la femme. En effet, de nombreux couples ayant des problèmes de fertilité ont recours à la fécondation in vitro pour avoir des enfants. Or, avec cette technique, plus d’embryons sont produits par rapport au nombre d’embryons qui sont implantés dans des utérus afin de devenir des enfants. On se retrouve donc en présence d’embryons surnuméraires, ce qui déclenche plusieurs questionnements à propos de ce que l’on devrait en faire. On peut les donner en adoption à d’autres couples stériles, mais, dans la plupart des cas, les embryons sont détruits après avoir été conservés plusieurs années dans des congélateurs. Le domaine où la problématique de ces embryons est particulièrement présente est la recherche sur les cellules souches embryonnaires. En effet, celle-ci soulève de nombreux débats éthiques au sein des institutions médicales et gouvernementales, et il est donc pertinent de se questionner afin de déterminer si elle est moralement acceptable. Le principal problème auquel font face ceux qui tentent d’expliquer leur point de vue réside dans le statut de l’embryon. Est-il un être humain? Si on le considère comme un être humain potentiel, a-t-il les mêmes droits qu’un être humain réel? Il faut aussi tenir compte des conséquences, positives et négatives, que pourrait entraîner ce type de recherche. Je commencerai donc, dans cet essai, par présenter les arguments soutenus par les différentes positions et les critiques qu’on peut leur faire pour ensuite présenter les différentes théories applicables à cette question et mon propre point de vue sur la moralité de la recherche sur les cellules souches embryonnaires.
D’un côté, les opposants à la recherche sur les cellules souches embryonnaires insistent surtout sur l’aspect sacré de la vie de l’embryon. Certains lui accordent un statut particulier, car ils considèrent que la vie