la redaction des conlusions
Après la Seconde Guerre mondiale, une vague de décolonisation déferle au gré du non alignement face aux deux blocs en formation, des pressions de l'ONU et de la montée des mouvementsnationalistes.
La conférence de Bandoeng, réunie en 1955, et marque l'émancipation des peuples d'Asie et le retentissement politique est très fort en Afrique Noire. Les peuples africains organisentdeux conférences dès 1958 à Accra, réunissant huit pays, ainsi que de nombreux délégués indépendantistes.
La décolonisation africaine n'en est pas moins qu'à ses prémisses. Long cheminement, ladécolonisation est toujours un processus difficile. Néanmoins, ce qualificatif renvoie le plus souvent aux pays colonisés la notion d'une décolonisation conflictuelle. Or la décolonisation africaine ne peutse résumer aux violents conflits qui ont pu opposer colons et indépendantistes dans quelques régions. Deux modèles s'opposent : le modèle anglais et le modèle continental (français, belge,portugais). Le premier influençant rapidement le second.
Une fois les conflits passés ou les traités signés, on peut s'interroger sur le sort des pays africains, dits « décolonisés ». En l'occurrence, ladécolonisation politique appelle une décolonisation économique et sociale, plus lente. C'est peut-être sur ces deux fronts que la décolonisation paraît difficile pour les ex pays