Dans ce film « historique », la Reine Margot, Patrice Chéreau signe ici son plus grand film qui nous montre l'hystérie, la barbarie de la Saint Barthelemy et ses conséquences. Une fresque sanglante où trahison, passion et violence se mêlent. Avant tout, c'est plus la reconstitution historique qui importe, et celle-ci a été fort bien réussie. Un film qui s'avère somptueux dans sa mise en scène mise à part la présence de scènes superflues et une pléiade d’acteurs qui sur jouent sauf Isabelle Adjani dans le rôle de cette reine passionnée et bouleversée et mariée de force avec un homme qu'elle n'aime pas, qui obtient son plus grand rôle. Bien que les scènes véritablement sanglantes soient limitées, il règne sur tout le film un véritable goût de sang. Noir, rouge, blanc : les trois couleurs dominent le film. Une œuvre destiné à traverser les âges. Les robes d’époques, la musique et les décors majestueux s’accordent parfaitement. ‘La reine Margot’ est un film intéressant concernant la relation au pouvoir et les affinités qui peuvent se créer au sein d'un royaume et la violence qui devait régner à l'époque.
Autres critiques adaptation à grand budget du roman d'Alexandre Dumas, "La Reine Margot" a raflé beaucoup de prix sur son passage et obtenu un immense succès public, notamment grâce à son casting hors normes.
En effet, le casting est plus que réussi, et il apporte énormément en tant qu'argument de vente (mais pas tant que ça artistiquement). Avant tout, c'est plus la reconstitution historique qui importe, et celle-ci a été fort bien réussie. Les affres et manigances de la cour sont dépeints avec justesse, tact, et subtilité: chaque personnage porte en lui son pesant de malhonnêteté, de fourberie. Et nul ne peut échapper à ce "tourbillon infernal": l'histoire d'amour entre Margot et le Seigneur de La Môle est mort-née; impossible d'espérer la voir éclore, la faute aux hommes, lesquels se battent pour la religion. Par ailleurs, chaque héros n'est qu'un simple