La reine victoria
Melbourne tente d'étouffer l'affaire qui prend des proportions inquiétantes, sans réussir à persuader le frère de lady Flora qui n'a pas l'intention d'en rester là. Bien au contraire, il exige une audience de la reine! Ce n'est plus une affaire de palais, cela devient une affaire d'Etat. Le duc de Wellington essaye à son tour de convaincre la famille, mais un oncle de Flora publie la version de sa nièce décédée dans le journal tory The Examiner, reprise dans le Times des 12 août et 16 septembre 1839.
«Quelques journaux londoniens ont attaqué systématiquement quelques-unes des déclarations que j'avais estimé nécessaire de faire à propos du traitement réservé à lady Flora Hastings à Buckingham Palace. Si ces déclarations étaient mises en doute, je serais accusé de calomnie pour le restant de mes jours. Je vous prie donc de publier cette lettre de ma nièce.
«De lady Flora Hastings à M. Hamilton Fitzgerald, Buckhingham Palace le 8 mars 1839.«Mon cher oncle, je pense que vous n'avez pas encore entendu l'histoire dont tout Londres résonne. Mais vous lirez de ma propre plume le récit de l'abominable complot dont la bonté divine a bien voulu protéger la duchesse et moi-même, car il était destiné à ruiner nos réputations, même si j'en étais la première victime. Je n'ai aucun doute sur le nom de la personne étrangère, dont la haine pour la duchesse n'est pas un secret, qui tirait les ficelles. Je vous ai dit que j'étais malade en arrivant en ville, ayant