La relance des investissements dans l'ohada
Dans un contexte de mondialisation, les Etats tentent de s’organiser au plan régional afin de mieux s’insérer dans l’économie mondiale. L’intégration économique est souvent passée par des politiques d’harmonisation économiques entre les Etats.
L’OHADA a voulu renforcer ce processus d’intégration économique par une mise en harmonie de la législation des affaires au sein d’une organisation communautaire afin de doter les opérateurs économiques, d’une législation moderne et adapté au développement économique.
Le Traité OHADA signé le 17 octobre 1993 regroupe 17 Etats. Le processus d’adhésion de la RDC est en cours.
La majorité des Etats membres sont francophones, mais l’Organisation est ouverte à tous les Etats, membres ou non de l’Union africaine. Le travail de séduction est en cours pour attirer des Etats anglophones.
Le Traité a pour objectif de favoriser, au plan économique, le développement et l’intégration régionale ainsi que la sécurité juridique et judiciaire et en particulier de : * Doter les Etats parties d’un même droit des affaires simple, moderne et adapté à la situation de leurs économies, * Promouvoir l’arbitrage comme instrument de règlement des différents contractuels, * Concourir à la formation et assurer la spécialisation des magistrats et des auxiliaires de justice.
Après quinze années de fonctionnement, le Traité (composé de 63 articles) a fait l’objet d’une révision afin de renforcer l’harmonisation et de consolider les acquis de l’OHADA. Cette révision a été ratifiée le 17 octobre 2008 au Québec. Comme nouveauté nous pouvons noter l’élargissement de la langue de travail. Les langues de travail sont en plus du français, l’anglais, l’espagnol et le portugais. (article 42 du Traité révisé).
I. Les institutions de l’OHADA
Le système institutionnel de l’OHADA se compose de quatre institutions à l’origine complétée par une cinquième après la révision du Traité : * La