La religeuse de diderot - la prononciation des voeux
Plan :
Introduction
A) Le pessismisme de Diderot dans son roman envers la religion
1) L'horreur du sort de Suzanne Simonin
2) Le blâme des couvents
B) L'oeuvre est cepandant véridique
1) La vérité sur Suzanne Simonin
2) Les véritables conditions de vie dans les couvents
Conclusion
Au XVIIIème siècle, lorsque qu'une famille n'avait plus de dot pour la dernière de leur fille, il était courant que celle-ci, ne pouvant se marier et donc enfanter, soit contrainte de se consacrer à Dieu en devenant religieuse dans un couvent. Denis Diderot, célèbre écrivain des Lumières dénonça cette idée en rédigeant en 1760 un roman intitulé ''La Religieuse''. Dans cet ouvrage, il prend la plume pour une jeune religieuse : Suzanne Simonin, contrainte de consacrer sa vie à Dieu alors qu'elle n'en a nulle envie. Diderot a déclaré de son roman qu'il est ''une effroyable satire des couvents'' Une satire est un écrit où l'auteur attaque les ridicules de son temps, où ses propos sont mordants, médisants, ce nom et encore renforcé et mis en valeur par l'adjectif ''effroyable''. Nous nous poserons donc la question suivante : '' Le sort de la religieuse de Diderot est-il juste une exagération de la réalité destiné à se moquer de la religion où est-il véridique ? Nous verrons dans une première partie que l'auteur a remarquablement accentué et exagéré l'horreur du sort de son héroïne en soulignant l'horreur de sa vie, dans un second temps, nous nous apercevrons que le sort de Suzanne Simonin n'a rien de fictif pour l'époque.
Dans son roman ''La Religieuse'', Diderot décrit et met en avant l'horreur du sort de son héroïne qui est pourtant une jeune religieuse comme les autres à ses yeux. Pour lui l'histoire de Suzanne est tout ce qu'il y a de plus banal pour une jeune fille de l'époque. Le principal moyen que nous pouvons remarquer est l'emploi d'un certain pessimisme de la part de l'auteur en ce qui concerne le sort de son héroïne, Suzanne