La remise en cause de l’etat-providence en europe depuis les années 80 : crise financière et inefficacité ?
a. La crise financière des systèmes de protection sociale en Europe : l’exemple de la France
- La crise de 1973 a approfondi les difficultés financières mais n’en est pas à l’origine
> Depuis le début des 60’ le « trou de la sécu » hante les gouvernements et les intérêts des acteurs collectifs conduisent à une hausse des dépenses plus rapides que celle des recettes
• Les salariés veulent une extension de la couverture
• Les entreprises veulent l’inverse
• L’Etat est l’arbitre qui tranche
- Or le gouvernement des années 50’, 60’, 70’ portent des idées de droite : gaullisme social particulièrement porté par le système médical
> Difficultés de financement par pour la vieillesse ou le chômage mais pour la santé : développement d’indemnités remboursement pour les médicaments, les opérations
- Le chômage contribue à la crise des ciseaux (baisse des recettes, hausse des dépenses) car quand le chômage augmente, il y a moins de salariés qui cotisent et plus de prestations versées
> La hausse des dépenses n’est pas uniforme et comporte des irrégularités renvoyant au cycle économique
- Comment rétablir l’équilibre financier de la sécurité sociale ?
• Dans les 80’, on augmente les cotisations principalement et on baisse les prestations
> Dualisation du système car en augmentant les cotisations sociales on développe les cotisations non obligatoires : certains peuvent cotiser et d’autres non
• Dans les 90’, véritable tournant car le regard posé sur la sécurité sociale change
> On pensait qu’elle contribuait à la croissance d’un point de vue conjoncturel (rôle de stabilisateur automatique) et structurel
> Mais désormais la sécurité est vue comme un poids pour la compétitivité internationale car elle nécessite moins de coûts de production donc les cotisations sont un poids pour les entreprises
> Etat mène une politique de baisse des cotisations sociales au