La remise en question de l’efficacité des systèmes sociaux fiscaux
La redistribution va être efficace si elle soutient la consommation. Il peut y avoir des circonstances où la redistribution rentre en conflit avec l’efficacité économique.
Dans ce domaine deux types d’inefficacités peuvent être considéré celle liée à l’offre de travail et celle liée à la création de poste de travail.
Le premier type : concerne par exemple le chômage qui frappe les très bas salaires (imaginer une politique de relance keynésienne (pour l’illustrer) qui consisterait par exemple à augmenter les prestations versées aux chômeurs de longues durées) cela peut affecter l’incitation au travail (c’est ce qui est à l’origine des débats) car le surcroît de revenu < aux contraintes imposées par emploi à bas salaires.
Le second type : la redistribution peut affecter l’incitation des entrepreneurs à investir et à créer des postes de travail et là on met en avant l’aspect financier le coté offre. La protection sociale perçue dans cet esprit là du point de vu « des charges » qui pèsent sur les entrepreneurs.
Ainsi, on retrouve sur ces questions, des thèses utilisées dans le domaine des finances publiques : thèse de laffer…, Et justement on peut donc présenter les caractéristiques de la redistribution.
CF POLY
Comment caractériser la redistribution ? Pour caractériser la redistribution on va utiliser deux indicateurs. * Taux moyen effectif de prélèvement et de transfert TMEPT : ça va donner une idée de l’ampleur de la redistribution. Le taux moyen correspond à l’ensemble des prélèvements et des transferts * Taux marginal effectif de prélèvement et de transfert TMGEPT : idée de l’impact éventuel que peut avoir la redistribution.
Un moyen de rendre compte des caractéristiques de cette redistribution est de mesurer ces taux pour chaque décile de la distribution des revenus d’activité. (T. Piketty 1995)
Il en résulte deux courbes dont les caractéristiques sont dans le poly.