La poésie de la Renaissance
Dans sa Poétique, Aristote distingue trois genres nobles : la tragédie, l’épopée et la comédie, ce faisant il ne s’appuie jamais sur la distinction cers/prose.
Son oeuvre, la Poétique englobe toute la création littéraire, le poète est celui qui crée (en grec
« poiein » = faire) et qui reproduit la réalité (la mimésis = la reproduction du réel)
A partir du IXème siècle de nombreux textes sont écrits en langue romane et souvent en vers
(cf. les chansons de gestes).
Le XVIème siècle est marqué
• par l’explosion de l’Humanisme (faire une fiche personnelle) et le retour aux oeuvres de l’Antiquité grecque et latine, ce mouvement sera appelé la Renaissance (faire une fiche personnelle). Cette période est marquée par un grand essor de la poésie lyrique
(faire une fiche sur le genre lyrique) ;
• par le développement de la vie de cour autour du roi, les poètes écriront pour la vie mondaine et pour les grande circonstances ;
• par les querelles religieuses (faire une fiche sur les guerres de religion) : nombreuses oeuvres religieuses.
La Renaissance est donc une période ambiguë, contradictoire, cela a une influence sur la vie littéraire. Mais il n’y a pas de coupure brutale avec l’époque médiévale. Un poète peut illustrer la transition entre les deux époques :
Clément Marot (1496 – 1544)
Beaucoup de formes littéraires médiévales ont recours à la versification : vie de saints, romans de chevalerie, littérature courtoise, ou plus personnelles et plus lyriques : rondeaux et ballades
(faire des fiches), voir la poésie de François Villon (1431 – 1463).
Marot reprend cette tradition poétique pour l’amener à un sommet de virtuosité : jeu sur les mots, les rimes.
La Brigade et la Pléiade
Elles poursuivent le travail de Marot et font de la poésie un genre à part entière. Ce ne sont pas des « écoles » littéraires, mais des groupes de jeunes poètes passionnés par l’Humanisme qui en à peine dix ans vont faire naître la grande poésie