Lors des rencontres amoureuses de ses œuvres, des coups de foudres ont lieux, ils sont mis en scène par différents procédés, notamment, l’admiration et le contact physique.
L’admiration a souvent une place importante dans les coups de foudres. Par exemple, la rencontre de Thérèse et Laurent dans Thérèse Raquin, est basée sur une grande admiration de Thérèse pour Laurent ; elle l’observe intensément ; « elle contemplait avec une sorte d’admiration, son front bas, planté d’une rude chevelure noire, les joues pleines, ses lèvres rouges, elle l’examinait avec curiosité, allant de ses poing à sa face, éprouvant de petits frissons lorsque ses yeux rencontraient son cou. » la description est détaillée.

L’admiration se fait ressentir également dans le coup de foudre de la princesse de Clèves et de monsieur Nemours. Ils s ‘admirent mutuellement, et les personnes qui les entourent ne semblent plus exister pour eux, jusqu’à ce que la danse commence.
Dans ces deux cas, l’admiration est dues au physique, alors que l’admiration que porte le chevalier desgrieux à Manon dans Manon lescault est non seulement physique « elle me parut si charmante, que moi, qui n’avait jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec un peu d’attention, je me retrouvais enflammé tout a coup » mais également moral, il admire notamment son aisance « quoi qu’elle fut encore moins âgée que moi, elle reçut mes politesses sans paraitre embarrassée. » La rencontre de Charles Bovary et Emma Rouault montre aussi une certaine admiration mais le coup de foudre est basé sur le contact physique.

La rencontre amoureuse de Charles Bovary et d’Emma Rouault est mise en scène par un contact physique. Il l’observe et on voit une grande description d’Emma durant laquelle on connait les impressions de Charles. Pourtant on ne perçoit pas de jeux de regards ou de séduction ; il semble qu’Emma plait physiquement à Charles mais que le coup de foudre est déclenché par le contact physique. «