La représentation théâtrale
Le triomphe du théâtre aux XVII et XVIIIe siècles
Ce sont deux grands siècles pour le théâtre. Le XVIIe a connu beaucoup de changements et abrite de nombreux poètes et écrivains comme Molière, Racine...
Quel plus beau moyen que le théâtre pour mettre en valeur leurs si beaux textes ! Les poètes trouvèrent ainsi leur moyen de communication directe avec leur auditoire. Le théâtre devint spectacle. Comédies et tragédies doivent respecter la règle des trois unités (L’unité d’action : les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de concentrer l’intérêt dramatique sur le sujet principal de l’œuvre, de simplifier l’intrigue. L’unité de temps : la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la durée de l’action représentée. Elle n’excède pas les vingt-quatre heures). Cette règle permet d’éviter l’invraisemblance. L’unité de lieu : l’action doit se dérouler en un lieu unique. L’espace scénique coïncide ainsi avec le lieu de l’action représentée) mais aussi les vraisemblances et les bienséances (l’action doit paraître vraie et ne doit pas choquer). Le XVIIIe voit s'illustrer deux auteurs : Marivaux et Beaumarchais. Les règles régissant le théâtre restent les mêmes.
Le renouvellement du genre aux XIXe et XXe Création du drame romantique au XIXe : mélange du comique et du tragique, époques et lieux pittoresques, refus des trois unités, importance du pathétique. Au XXe, les auteurs comme Victor Hugo et Alfred Musset proposent une relecture des grands mythes tragiques à la lumière de l'histoire du XX, avec la montée du totalitarisme et la seconde guerre mondiale. Victor Hugo prône la liberté dans l’art et refuse comme Musset les règles classiques (trois unités) . D'autres comme Ionesco préfèrent souligner l'absurdité de la vie et l'angoisse du vide en mélangeant tragique et comique et en effaçant les repères spatio-temporels.
L'évolution du lien entre représentation et réalité