DM2 : Socialisation et stéréotypes sexués Après avoir présenté les images des femmes véhiculées par les contes de fée, vous vous demanderez si les représentations des femmes dans les dessins animés, les films ou les publicités ont évoluées depuis l’époque des frères Grimm. Les contes de fée n’hésitent pas à défavoriser l’image des femmes pour avoir une histoire qui tient la route: il y aura toujours des bonnes femmes et des femmes maléfiques (Cruela par exemple) qui s’opposeront directement ou indirectement, comme avec la pomme empoisonnée de Blanche-neige, pour obtenir ou non, l’homme idéal : «le prince charmant». Mais l’image des bonnes femmes est néanmoins lourdement ternis par une certaine débilité imposée, une incapacité à faire quelque chose (or mis le ménage), nous allons prendre quelques exemples concrets, comme Cendrillon, femme magnifique certes mais qui n’as aucune dignité et qui n’essaie même pas de sortir de sa situation catastrophique, montrant une image négative de son savoir-faire et de sa motivation inexistante. De plus avec le petit chaperon rouge, une fille naïve, probablement écervelée, n’ayant aucune crainte d’un bois rempli de loups qui ont soif de sang et de chair, tout cela pour amener quelques mets délicats à sa grand-mère malade vivant seule comme un ermite, près d’une forêt. Notamment avec Raiponce, elle aussi naïve, attendant dans sa tour l’arrivée de son prince charmant, incapable d’aller trouver un homme de son plein gré. Viens le tour à Blanche-neige, renommée femme de ménage par sept nains, et qui, après avertissement mange une pomme offerte par une sorcière, à croire que cette fille a un problème mental, n’ayant comme seule qualité, une beauté innée, et comme celle-ci n’es pas voulue, elle ne la redore point. Heïdi, la petite fille des montagnes, tellement détenue par sa famille de montagnard qu’elle a réussi à parler aux animaux, mais nous pensons tous qu’elle vient d’un asile, puisqu’elle passe ses journées à courir