La republique de platon livre iv
Commentaire de Texte № 5537
Philosophie
Commentaire de texte philosophique visant à mettre en évidence à la fois la singularité et l'importance de la vertu de tempérance dans "La République" de Platon.
2470 mots (approximativement 6.2 pages) | 0 sources | 2007 Résumé:
Le passage étudié est extrait du livre IV de "La République" de Platon (430e-431b). Il traite de la tempérance, qui est la vertu propre de l'âme désirante, partie la plus basse de l'homme. Il y a au sein de l'âme une hiérarchie fondée en raison, entre les différentes parties qui ordonnent le commandement du supérieur à l'inférieur.
Il y a bien chez Platon une importance décisive de la tempérance, qui est la vertu sans laquelle l'homme n'est pas encore un homme au sens où il n'a pas rendu son âme à sa nature d'âme pensante. La condition de tout pouvoir sur soi passe par une connaissance de soi. La maîtrise est toujours affaire de commandement et d'obéissance, et l'essentiel pour l'homme réside dans la maîtrise de soi et dans la tempérance, et ce pour tous les citoyens.
1) Enoncé de la thèse, définition de la tempérance
2) Le paradoxe de la tempérance, vertu éminemment paradoxale
3) De l'importance de la bonne éducation
Extrait du document:
Depuis le livre 1 jusqu'au livre 4, les acteurs du dialogue de la République s'efforcent de répondre à la difficile question de la définition de la justice. A ce stade du dialogue, nous sommes déjà parvenus à une définition claire et complète de ce qu'est la justice dans la cité comprise comme étant affaire d'harmonie et de hiérarchie entre les trois parties qui la composent, étant entendu que, naturellement, le supérieur commande à l'inférieur. En raison d'une homologie de structure entre l'âme de l'individu et la cité, toutes deux constituées de trois parties hiérarchisées, Socrate procède par raisonnement analogique pour parvenir à la définition de la justice dans l'individu. Tout comme il y a trois