la resistance
«Dès l'appel du 18 juin, dès la signature de l'armistice, des manifestations spontanées de résistance prouvent que les Français commencent à réagir après le choc et la stupeur de la défaite et de l'occupation. »
France libre et Résistance intérieure
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle a appelé à la radio les Français qui avaient une quelconque compétence militaire à venir le rejoindre à Londres. Ceux qui ont répondu à son appel sont normalement classés comme membres de la « France libre » ou résistants de l'extérieur.
La résistance de l'intérieur concerne les hommes et les femmes qui, en France, soit en zone occupée, dite zone Nord, soit en zone Sud, non occupée jusqu'en novembre 1942, se sont organisés pour perpétrer des actions contre les forces de l'Allemagne nazie, donc contraires à la légalité de l'occupant ou du gouvernement de Vichy.
À l'origine, en 1940, la France libre crée en métropole des réseaux de renseignement, et les premiers contacts avec les mouvements de résistance intérieure sont établis fin 1941. L'unification des deux résistances sous l'égide du général de Gaulle, est opérée notamment par Jean Moulin en 1942-1943. C'est pour symboliser cette résistance commune de la « France captive » et de la « France libre » que cette dernière est renommée France combattante en juillet 1942.
Motivations de l'engagement résistant
Composantes politique et militaire de la Résistance peuvent être parfois séparées. Il y a en fait plusieurs aspects dans l'activité de la Résistance en France, pendant la Seconde Guerre mondiale : une réaction nationale contre l'occupation étrangère et de lutte militaire pour l'indépendance nationale, l'une des principales motivations chez la majorité des résistants. une lutte politique et morale contre le nazisme, contre la dictature, contre le racisme et la déportation, qu'il faut aussi prendre en compte si l'on veut pouvoir expliquer la présence d'Allemands dans la Résistance française et même d'un