THEME :
« LA RESPONSABILITE DELICTUELLE
DANS LE DROIT DES AFFAIRES »
TRAVAIL ENCADRE PAR :
MONSIEUR LE PROFESSEUR
ABDALLAH OUNNIR
PREPARE PAR:
MOHAMED BENKHARABA
CNE : 1129699082

INTRODUCTION
Avant d’entamer la question de la responsabilité délictuelle, qui, étant dans la majorité des cas, engagée, en cas d’une transgression d’un devoir déterminé1, ou d’un devoir général de conduite2, il n’est pas sans intérêt de se rappeler que la distinction entre celle-ci et la responsabilité contractuelle paraît simple. Alors que la responsabilité délictuelle est engagée par la commission de tout fait contraire à l’ordre juridique3, la responsabilité contractuelle exige une inexécution contractuelle. De même, s’il faut être capable pour contracter et donc pour engager sa responsabilité contractuelle, la responsabilité délictuelle peut trouver à s’appliquer même aux incapables. Dans le même ordre d’idée, les clauses limitatives4 ou exonératoires5 de responsabilité sont, en principe, interdites en matière délictuelle, non en matière contractuelle. Une mise en demeure est également nécessaire en matière contractuelle pour obtenir des dommages intérêts, ce qui n’est pas le cas en matière délictuelle. Quant à la prescription, elle diffère selon la nature de la responsabilité : en principe, elle est de 15 ans pour la responsabilité contractuelle6 sous réserve certaines exceptions, et de 5 ans pour la responsabilité délictuelle7. Surtout, alors que le seul dommage réparable, en matière contractuelle, est le dommage prévisible lors de la formation du contrat, quant à la responsabilité délictuelle, elle est gouvernée par le principe de la responsabilité intégrale. De surplus, la responsabilité délictuelle s’étend à des dommages qui sont nés avant la formation du contrat, elle couvre les dommages nés de la cessation des négociations commerciales (les pourparlers), elle joue également pour le préjudice résultant d’un contrat nul pour vice de fond ou de forme. De même encore,