La revalorisation du rôle du Parlement
« En France, le Parlement fait partie intégrante de l’héritage de nos traditions républicaines. »
Ainsi a-t-on, sous la V° République, longtemps envisagé de revaloriser le Parlement. Car celui-ci étant devenu au début de ce régime, une sorte de « chambre d’enregistrement des volontés de l’exécutif ».
Il a fallu par conséquent, remédier à ce déséquilibre, et c’est ce qui fut la volonté de l’exécutif à travers plusieurs révisions constitutionnelles, afin de remettre en valeur le Parlement.
Sous la V° République, un certain nombre de proposition de réformes ont-elles été ainsi formulées : on peut notamment penser aux propositions faites par le comité Vedel en 1993, ou encore au progrès enregistré en 1995 avec la modification de l’ordre du jour au profit des parlementaires, avec le bénéfice d’une séance par mois.
Mais ce qu’il est intéressant d’observer concernant la revalorisation du Parlement, c’est cette convergence soulevée en 2007, lors de la campagne présidentielle, où les candidats avaient, dans leur programme respectif, soulevé la nécessité de ladite revalorisation ou changeant ou rééquilibrant le système politique.
Et c’est ce rééquilibrage qui va prédominer, et va être mis en place, par le candidat vainqueur de la présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy. Celui-ci va en effet mettre en place le « Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la V° République », plus connue sous le nom de « Comité Balladur », puisque ce dernier présidera ce comité. Effectivement, les propositions qui sont sorti de ce comité vont pour la plupart être inclues dans la fameuse révision constitutionnelle de 2008.
Cette révision va effet permettre de revaloriser le Parlement à la fois dans son rôle de législateur, mais aussi dans sa fonction de contrôle de l’action gouvernementale.
Car, rappelons-le, historiquement, le constituant originaire en 1958 été ancré