Le mot richesse, du latin « diutias » est omniprésent dans nos sociétés actuelles. Il en existe différents types tel que la richesse en ressources naturelles (eau, air, terre, minerais d’or, d’argent, de cristaux, pierres…), la richesse intellectuelle (savoirs, connaissances…), la richesse en bien-être humain (santé, instruction, sécurité…). Néanmoins, la richesse dominante reste celle économique : selon Alternatives Economiques, « la richesse au niveau individuel est l’abondance de biens ou de revenus, celle au niveau d’un pays est l’ensemble des biens et des services produits par les entreprises privées et les administrations publiques. »
Comment est-elle mesurée ? Est-elle toujours bien mesurée ? Comment est-elle répartie ?

La richesse est mesurée par le Produit Intérieur Brut. Le PIB est un indicateur de synthèse de l’activité économique globale qui mesure la richesse créée pendant une année, c’est-à-dire la production totale de biens et de services. En effet, c’est la somme des valeurs ajoutées des facteurs de production d’un pays (Travail et Capital).
Le PIB est calculé par l’INSEE, il était de 2,808 milliards de dollars en 2011 en France. Il ne mesure que les échanges monétaires déclarés et légaux.

C’est pour cela qu’il comporte plusieurs limites :
Le PIB sous estime la richesse car il ne prend pas en compte l’économie souterraine c’est-à-dire les activités qui ne sont pas enregistrées par la Comptabilité Nationale et les statistiques officielles. Ces activités peuvent être non marchandes (associations, travaux domestiques), marchandes mais non déclarées (travail au noir, fraudes fiscales) et, marchandes et illicites (trafic de drogue, prostitution).
Exemple : si l’INSEE avait pris en compte les services produits par les ménages pour leurs propres usages, la richesse nationale en France aurait pu augmenté de 35%
De plus, il ne tient pas compte de l’emprunte écologique. C’est pour cela que certains économistes ont soulevé le terme de « PIB