la riposte du takfirisme
LA RIPOSTE DES PARTIS CONTRE LE TAKFIRISME
LE PAM PRÉSENTE UNE PROPOSITION DE LOI INCRIMINANT CE DÉVIATION
PLUSIEURS FORMATIONS EXHORTENT L’ETAT À PROTÉGER LES LIBERTÉS
ELLES SE RÉFÈRENT À LA CONSTITUTION QUI GARANTIT LA LIBERTÉ D’EXERCICE DU CULTE ET LE DROIT À LA VIE
La floraison des discours extrémistes et des accusations d’apostasie s’est traduite par un retour du climat tendu qui avait caractérisé les débats sociétaux dans le sillage des événements du 16 mai 2003. Aujourd’hui, les partis montent au créneau pour contrer ces menaces
La floraison des discours takfiristes, suite à la diffusion de vidéos de cheikhs salafistes, a créé une véritable onde de choc dans la scène politique. Surtout que des chefs de partis politiques et des intellectuels ont été clairement visés par un discours qui constitue «un dérapage dangereux, et un risque de faire revenir le Maroc des années en arrière», selon les déclarations de plusieurs acteurs politiques. En effet, plusieurs formations se sont mobilisées, depuis les dernières menaces du cheikh Abdelhamid Abou Naïm, contre Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, et d’autres intellectuels comme Abdallah Laroui. Pour Hakim Benchemach, porte-parole du PAM, «ces menaces portent atteinte à la société dans son ensemble, et aux valeurs de diversité et de tolérance». L’USFP, particulièrement concernée par cette affaire, a dénoncé, via son bureau politique, «cette campagne takfiriste, menée contre le parti, son premier secrétaire, sa composante féminine et ses symboles». Il a imputé la responsabilité à «tous les instigateurs et les incitateurs de cette campagne», selon le communiqué publié suite à la réunion du bureau politique de la formation de la rose, lundi dernier. De son côté, l’Union constitutionnelle a appelé l’exécutif à «plus de clarté dans la protection des libertés». Surtout que le PJD, qui conduit la majorité, n’a pas exprimé une position officielle dans ce dossier. Seul le ministre de