La ronde de nuit
André Durand présente
‘’La ronde de nuit’’
(1969)
roman de Patrick MODIANO
(170 pages)
pour lequel on trouve un résumé
puis successivement l’examen de :
l’intérêt de l’action (page 2)
l’intérêt littéraire (page 4)
l’intérêt documentaire (page 7)
l’intérêt psychologique (page 11)
l’intérêt philosophique (page 16)
Bonne lecture !
Alors que l’exode vide Paris, dans un hôtel du Square Cimarosa, dans le XVIe arrondissement, déserté par ses propriétaires, le narrateur, jeune homme auquel on «donnerait le bon Dieu sans confession», se trouve parmi une étrange faune cosmopolite, est «aux mains d’individus peu recommandables» : «le Khédive», «un ancien repris de justice» qui se voit devenir le Préfet de police, et «monsieur Philibert», un ancien inspecteur, qui sont à la tête de «l’une des bandes les plus redoutables de la Gestapo française». Ils l’ont chargé d’abord de «fouiller les hôtels particuliers pour y saisir des objets d’art» ; puis ils l’intègrent au «Service du square Cimarosa» sous le nom, emprunté à une chanson du temps, de «Swing Troubadour» ; lui donnent «une carte de police, un permis de port d’armes et le prient de s’introduire, pour le démanteler» dans un réseau de résistants. Mais il était devenu aussi l’ami du «lieutenant», le chef de ce réseau qui lui donne le nom de «princesse de Lamballe» et la mission de s’«introduire chez nos adversaires». Or le narrateur voudrait «à la fois contenter les uns et les autres (pour qu’ils m’épargnent)». Mais le Khédive le presse de livrer le lieutenant qui est arrêté dans un café de la place du Châtelet et d’indiquer les adresses des autres membres.
En même temps, il est «l’ange gardien» de Coco Lacour, «un aveugle roux», et d’Esmeralda, «une minuscule petite fille vulnérable», tout en ayant pourtant toujours envie de les quitter, bien qu’ils lui donnent une excellente raison de vivre. Il les a installés dans l’hôtel dont il est le