la rose et le reseda
- Contexte militaire (v4 : la prisonnière, v24 : combat, v33 : prison...). Aragon ne cherche pas à décrire précisément le décor, il donne quelques éléments, des notations vagues parce qu’il ne cherche pas à décrire une seule aventure mais l’aventure de tous les résistants.
- Les éléments sont classée de façon chronologique (quelques heures, v6 : guettait, v10 : pas, v18 : tira...) cela évoque l’assaut manqué, la fusillade, l’emprisonnement, le jugement.
- La mort et la souffrance : v34 : grabat, v41 : sanglots, le froid et le manque d’hygiène (souffrance plus physique que moral). Il ne présente pas la souffrance des prisonniers de manière pathétique, ce qui est une façon de montrer leur courage.
- La mort n’est pas longuement montreée : euphémisme (passer la vie à trépas : v44). La mort est annoncée au vers 30 mais n’est réelle qu’au vers 44, l’auteur ne cherche donc pas le suspense. On sait très vite qu’ils seront tués.
Il ne s’agit pas d’une anecdote vraie mais elle demeure vraisemblable ; elle est présentée par une extrême simplicité, un grand dépouillement. Aragon ne cherche pas le réalisme du détail parce que ce texte a surtout une portée symbolique.
La métaphore amoureuse et religieuse :
Ø La femme et la France :Ø Le poète évoque d’abord une femme et une relation amoureuse : « La belle prisonnière (v3) », « qu’elle vive (v17-18) », « le nom de celle qu’aucune des deux ne trompa (v46-47) » ; « la » femme unique, anonyme, et connue de tout le monde. « ne trompa », femme fidèle (v15), tout est fidèle, leur action, leur parole et leur sentiment ( lèvre, cœur, bras : v16).
Progressivement, l’image de la France va se substituer à l’image de la femme anonyme :
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