« La rotation sectorielle semble-t-elle correspondre à la théorie ? »
2012
Janvier
2012
Crise de la Zone Euro
« La rotation sectorielle semble-t-elle correspondre à la Théorie ? » Crise de la Zone Euro
« La rotation sectorielle semble-t-elle correspondre à la Théorie ? » Julien THIBAULT – Inseec SMT-Trading
Julien THIBAULT – Inseec SMT-Trading
Introduction
Un bon gérant de portefeuille se doit de diversifier ses positions du point de vue géographique, des devises, des types d’actifs et/ou des secteurs d’activité.
Dans cette diversification, son objectif est d’optimiser ses positions afin de profiter au maximum d’arbitrages gagnants.
L’arbitrage est l’une des activités les plus importantes de la Gestion de Portefeuille et ce, en particulier en cas de bouleversements macroéconomiques (ex : crise).
Les phénomènes de régionalisation monétaire (ex : monnaie unique européenne) et de mondialisation économique ont encouragé le développement de l’arbitrage intersectoriel aux dépens de l’arbitrage géographique ou monétaire. Le nombre de fonds à rotation sectorielle est de ce fait en croissance constante.
Dans un portefeuille « action », l’arbitrage intersectoriel est donc devenu capital lorsqu’on identifie une tendance haussière ou baissière au niveau national, communautaire ou mondial. En période de crise par exemple, certains secteurs se portent mieux que d’autres, il est donc judicieux de connaître ces secteurs et de s’y positionner dans le but de battre son benchmark.
La théorie de la rotation sectorielle encadre ces choix d’arbitrage. Elle défini en fonction des cycles (Récession, Reprise, Surchauffe, Atterrissage) les secteurs stratégiques qui selon la théorie sont à privilégier afin de surperformer le marché.
Pour appliquer cette théorie, la grande difficulté à laquelle le gérant doit faire face est de se situer (« Dans quel cycle sommes-nous ? » « Sommes-nous plus près du début ou de la fin du cycle ? »), afin de ne pas faire des arbitrages au mauvais moment. On peut alors parler