La rue cases
Le matin, lorsque les grandes personnes se rendent au travail dans les cannaies, les enfants s'abandonnent à toute sorte de jeux ponctués de bêtises : ils déchirent leurs vêtements, cassent le bol de M'man Tine, mettent le feu sur la haie du domaine de Monsieur Saint-Louis, et, fatigués de ces désagréments, les travailleurs agricoles décident de ne plus laisser les enfants déambuler seuls à la rue Cases. Cette décision est saluée par M. Gabriel, le gérant de la plantation, qui exhorte les parents à envoyer leurs enfants dans les petites bandes pour sarcler les cannes.
Au lieu d'envoyer son petit-fils dans les petites bandes, M'man Tine l'enverra à l'école pour qu'il apprenne à « signer son nom » ce qui lui éviterait l'enfer de la canne. Sa vivacité d'esprit est entretenue et éveillée par ses longues discussions avec Médouze, l'ancien du village. Il est là pour lui rappeler l'histoire de son peuple, celle des esclaves révoltés.
La Rue Cases-Nègres, de Joseph Zobel, est un livre donc le personnage principal est un enfant, José, qui habite en Martinique avec sa M’man Tine. Tous les deux demeurent à la Rue Cases-Nègres. M’man Tine travaille dans les champs de canne à sucre. Chaque soir, José attend sa grand-mere près de leur case
tuste. Chaque matin, les adultes partent travailler dans les champs de canne à sucre et les enfants sont livrés à eux-mêmes. Le samedi, aprés avoir reçu le salaire, M’man Tine et José sont allés au marché. Le dimanche est consacré au repos. José va souvent voir monsieur Médouze qui à travers lui, l’enfant apprend la culture orale de la Guinée sous forme de jeux. Un jour alors que les enfants sont seuls, ils mettent le feu dans le jardin de monsieur Saint-Louis. Dorénavant, José accompagne M’man Tine dans les champs. Tandis que les