Page 165: Dans la pub ou la politique, les sciences sociales sont devenues omniprésentes.
Le sociologue doit prendre en compte le fait qu'il existe aujourd'hui un véritable « sens commun savant » → mélange du sens commun ordinaire et de produits des sciences sociales qui sont enseignées tôt et expliquer aux novices par des livres. Ce qui a provoqué le développement d'une attitude réflexive sur le monde social.
Page 166: Multiplicité des métiers dans le champ des sciences sociales comme psychosociologue, politicologue, sondeurs etc.
Le fait que les sciences sociales se banalisent a contribué à modifier le fonctionnement psychique de larges fractions de population comme pour la psychanalyse et ses concepts d'inconscient, refoulement, surmoi, complexe etc.
→ les sciences sociales doivent donc inclure, dans leur objet même, l'existence d'effets résultant de leur propre diffusion. Elles doivent aussi inclure les fausses sciences sociales.
Page 167: Étonnante importance des sondages d'opinions en politique de nos jours. Cette science s'est constituée autour des instituts de sondages et des instituts de science politiques. Cette science est parfois confondue avec la sociologie.
Une véritable démarche scientifique implique réflexivité, rupture avec le sens commun et surtout travaille de construction d'une problématique.
Cette pratique (les sondages) est un obstacle majeure à la sociologie. Les sondages d'opinions ne font que mettre en forme (comme une science) le sens commun.

Page 168:
Une technique d'enquête n'est pas une science les sondages d'opinion, dans le domaine politique notamment, paraissent recueillir méthodiquement des faits (avec des tableaux, des graphiques → garantie de scientificité) et semblent se borner à les commenter sans préjugés théoriques ou idéologiques.

Les critiques techniques et politiques des sondages d'opinion
Dès le début, de nombreuses critiques sur la rédaction des questions, les techniques des sondages et les effets sur