La ruée vers l'or bleue
Le rapport d’Amnesty International, datant du 27 Octobre 2009, souligne un problème majeur entre l’état d’Israël et l’état Palestinien, l’eau. En effet, ce rapport accuse « Israël de priver les Palestiniens du droit d'accéder à une eau correcte en maintenant un contrôle total sur les ressources communes et en menant des politiques discriminatoires ». La consommation journalière en eau d’un Palestinien est d’environ 70 litres mais celle-ci peut descendre dans des zones rurales à un seuil critique de 20 litres, tandis que celle des Israéliens est de plus de 300 litres. Cette discrimination des plus choquantes faisant atteinte au droit de l’homme est la source du problème.
Petite fille se reposant après être allée chercher de l’eau, Bande de Gaza
Tout d’abord, cette guerre de l’eau concernant toute la région du Proche-Orient n’est pas sans retombées sur l’environnement, elle cause de nombreux dégâts combinée au réchauffement planétaire et aux grandes sécheresses. Les réserves en eaux du Jourdain et des aquifères de montagne et côtier s’épuisent à grande vitesse entrainant un assèchement de la Mer Morte. Si rien n’est fait, la Mer Morte ne devrait plus être qu’une simple flaque d’eau salée d’ici 40 ans. De plus ces maigres ressources sont démesurément souillées et contaminées par les eaux usagées non traitées. Vecteurs de maladies et d‘épidémies, l’aquifère côtier de la bande de Gaza est contaminée à plus de 90%. Le partage équitable des ressources en eau est une des conditions sine qua none dans la fin du conflit israélo-palestinien. En effet, les Israéliens coupent tous les accès à l’eau des Palestiniens par des mesures drastiques. Par exemple, Israël interdit l’accès au rives du Jourdain et essaie au maximum de limiter l‘approvisionnement en eau potable de la Cisjordanie par le biais de barrage routier. De même, il puise plus de 80% de l'eau provenant de l'aquifère de montagne, ne permettant aux Palestiniens de prélever que 20%