La réception de carmen de bizet
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Dossier final sur l’opéra Carmen
Travail présenté à
Christopher Moore
Dans le cadre du cours
MUS3734 - Formes et styles IV
Le jeudi 29 mars 2012
Université d’Ottawa Le 3 mars 1875, à l’Opéra-comique de Paris, les spectateurs ne se doutaient pas du moment historique musical auquel ils assistaient. Georges Bizet, un des plus grands compositeurs français, avait composé une musique sur le livret de Meilhac et Halévy, lesquels s’étaient basés sur la nouvelle de Mérimée s’intitulant Carmen. Quelques jours après la présentation, plusieurs critiques publièrent leurs remarques, parmi lesquelles il y eut des acclamations ainsi que des huées. Voici un aperçu de quelques articles concernant cette œuvre, incluant les propos amenés par Jean-Michel Brèque dans la revue l’Avant-scène Opéra, Hervé Lacombe dans son livre Georges Bizet, ainsi qu’Ernest Reyer, Savigny, Léon Escudier et Jules Guillemot, ces derniers étant tous réunis dans un dossier de presse parisienne. Ce n’est qu’après la mort de Bizet suivant de très peu la première de l’opéra que plusieurs s’extasièrent de son œuvre. Primo, Jean-Michel Brèque a écrit un article nommé Opéra-comique, mais aussi tragique, ovationnant généralement le livret et le comparant à la nouvelle de Mérimée. Il soulève le fait que les librettistes, Meilhac et Halévy, ont tenté d’édulcorer les personnages de José et Carmen afin que l’auditoire ne les considère pas malséants et donc inacceptables au théâtre. Les auteurs du livret ont cependant maintenu deux éléments essentiels à l’héroïne. Elle reste alors une fataliste et une femme séductrice, insoumise. De plus, Brèque a vu un côté non-vicieux à cette bohémienne, contrairement à bien d’autres critiques. Selon lui, elle fait preuve de générosité, d’une quelconque tendresse et ne se laisse pas abattre par l’idée de mourir. Avec tous les changements, elle paraît étrangère à côté de la Carmen originale et Brèque mentionne même que la gitane de Mérimée rirait