La réforme
Au XVIème siècle, le rôle de l’église dans la société est de plus en plus critiqué, et l’humanisme contribue à faire naitre une nouvelle attente à l’égard de la religion. Un moine allemand, Martin Luther (1483-1546), déclenche un mouvement, la réforme, qui plonge ses racines dans cette crise spirituelle. Le 31 octobre 1517, il publie les 95 thèses dans lesquelles il dénonce entre autre la vente des indulgences (permettant de réduire son temps dans le purgatoire), et critique les pratiques de l’Eglise. Ces thèses ont d’énormes répercussions et Luther entre en conflit avec l’Eglise : il est excommunié en 1521.
Le succès de Luther s’explique par l’anticléricalisme d’une partie de l’Europe, et la volonté de certains princes de se libérer de l’autorité du pape. Son message simple touche des foule écœuré pas les pratique du clergé catholique. Luther fonde une nouvelle branche du christianisme, où le salut de chacun lors du jugement dernier dépend de la grâce de Dieu. Le rapport à la religion se fait plus individuel, car seul la bible retranscrit la parole divine : Luther rédige ainsi une bible en allemand et épures les pratiques du culte.
B La naissance de multiples protestantismes européens
En 1529, princes et villes « protestent » devant Charles Quint et réclament la liberté religieuse : le protestantisme est né. Ce conflit s’achève en 1555 avec la paix d’Augsbourg Charles Quint reconnait la division entre plusieurs confessions issue de la réforme.
Mais la réforme de divise rapidement en plusieurs mouvements. Ainsi, Ulrich Zwingli (1484-1531) tente de transformer Zurich en véritable cité-état protestante, l’Angleterre rompt avec la papauté en 1534 grâce a Henri VIII qui devient le chef de l’Eglise anglicane, d’inspiration protestante mais gardant les même liturgies catholique.
C’est un français, Jean Calvin (1509-1564) qui renouvelle le plus profondément la pensée luthérienne : à Genève, il prêche une morale stricte fondée sur la