La régulation de la mondialisation
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La mondialisation fait l’objet de débats. En effet si certains voient en elle la fin de la misère pour les pays pauvres et la possibilité de paix mondiale grâce à l’interdépendance des états, la mondialisation apparaît également comme un facteur d’inégalités de développement. Ainsi des institutions et des organisations luttent pour mettre en place une régulation de la mondialisation afin d’établir une certaine équité des pays. Comment la mondialisation est-elle régulée ? Nous nous pencherons tout d’abord sur les limites de la mondialisation qui engendre ainsi la nécessité de régulation de cette dernière, puis nous verrons les organisations internationales et enfin les organisations non gouvernementales (ONG) et les mouvements altermondialistes.Le processus de mondialisation est caractérisé par un système monde qui s’organise autour de centres spécifiques comme la Triade. Les flux qui caractérisent la mondialisation sont captés, drainés par les pays du Nord, notamment par les centres d’impulsion. De ce fait, la mondialisation apparaît comme asymétrique et engendre des inégalités de développement. Au niveau économique, la mondialisation met en concurrence tous les acteurs économiques, ce qui tend à privilégier les « grands » aux dépens des « petits ». La mondialisation accroît les inégalités et élargit le fossé entre le monde développé et le tiers-monde. Les pays les plus pauvres restent largement en dehors du processus de mondialisationCes espaces sont mal intégrés voire pas intégrés à la mondialisation. La pauvreté y est grandissante, en effet 2,8 milliards de personnes, essentiellement dans les PED, vivent avec deux dollars par jour. Ainsi 56% de la population mondiale vit dans la pauvreté. Les pays du Sud ne produisent qu’une part faible du PIB (30%) et sont le plus souvent endettés. La charge de leurs dettes pèsent lourdement sur leur développement et les entraîne dans des crises financière comme l’Argentine ou le Brésil. Cette inégalité